Reportage réalisé pour le cours de Journalisme Radio
Ah, les nuits parisiennes ! On les connaît pour leurs bars qui chantent, leurs verres qui trinquent, et leurs boum-boum qui résonnent dans les clubs. Mais pas que ! Certaines soirées riment avec performances, paillettes et tenues excentriques. Si les drag queens font leur show dans les quatre coins de la ville, ont-elles le pouvoir de réinventer les nuits de la capitale ? Un reportage de Juliette Miglierina.
Elles se déhanchent et se déchaînent sur des cadences/musiques aussi sensuelles qu’énergiques. Sous le feu des projecteurs, les drag queens sortent la nuit en se montrant sous leur meilleur jour. Maquillage à la pointe et talons aiguilles, elles représentent une vision accentuée de la femme. Une fois par mois, c’est au Workshow, un bar du 3e arrondissement, que six d’entre elles s’affrontent en performant. Entre play-back et grand écart, ces envoûtantes créatures sont des artistes à part entière aux multiples facettes. En éblouissant les spectateurs, elles s’expriment en prônant surtout l’acceptation de soi. C’est ce que Trysh Vonaiko, drag queen depuis 17 ans, nous explique.
Un art qui existe depuis bien longtemps et qui, auparavant, s’inscrivait plutôt dans les discothèques et les bars homosexuels. Mais avec l’arrivée de Drag Race aux États-Unis puis en France, la popularité des drag queens prend un virage à 360 degrés. L’émission attire différents publics, notamment les jeunes filles comme Lila, 22 ans, qui est littéralement tombée sous le charme de cette forme artistique.
Symboles du charme et du lâcher prise, les drag queens se placent en haut du podium des soirées tendances. Tous les bars se les arrachent, et les shows se multiplient, affichant complet à coup sûr. En cassant les codes et les mentalités, elles détiennent toutes les clés pour détrôner les nuits parisiennes telles qu’on les connaît.
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